Le bambou, herbe géante, est une plante à renouvellement annuel parfois bi-annuel. Sa croissance est la plus rapide du monde végétal. Le bambou est une ressource renouvelable à l’infini. Son développement ne nécessite aucun apport agrochimique. Son feuillage persistant et volumineux lui permet de filtrer une quantité de CO2 nettement supérieure à la plupart des arbres feuillus : jusqu’à 150 tonnes de CO2/hectare/an, selon les variétés de par le monde, contre 1 tonne de CO2/hectare/an, en moyenne, pour les arbres.
Certaines variétés de bambous, particulièrement à l’aise en milieu humides, dépolluent l’eau et les sols. Le maillage des rhizomes du bambou (200km/ha) lui permet de stabiliser et de retenir les sols fragiles ou érodés. Une bambousaie adulte est toujours fraîche car elle gère elle-même son hygrométrie : le bambou est une fabrique d’oxygène et de vapeur d’eau grâce à une photosynthèse proportionnelle à son importante surface de feuillage persistant.
Déjà utilisé dans le monde entier, entre autres, pour la construction, la pharmacologie, la cosmétologie, l’aéronautique, l’automobile et les transports terrestres en général, la papeterie, l’alimentation, le textile, la plasturgie, la fabrication d’instruments de musique, de planches à voile et de filtres à café, de chapiteaux, le bambou, grâce à sa fibre, est en passe de devenir le bio-matériau de demain en s’amalgamant aux composites et plastiques de haute-technologie (aéronautique, transports terrestres, nautisme…) et en se substituant avantageusement aux matériaux dérivés du pétrole, au carbone, à la fibre de verre, etc.
Totalement inexploité dans nos contrées occidentales, le bambou est pourtant présent partout en France. Dans le sud-ouest, des bambousaies de taille importante démontrent depuis plus de 20 ans la capacité d’adaptation de certaines espèces de bambou à notre climat.
Ses qualités mécaniques en font un matériau exceptionnel, d’une grande souplesse et d’une grande résistance. Si sa culture et son développement ne génèrent aucune pollution, sa transformation artisanale, en France, telle que la pratique Bambouconcept, n’induit qu’un impact écologique très faible, lié uniquement au transport routier dans l’hexagone.
Nous sommes convaincus que, dès aujourd’hui, si nous voulons contribuer à l’avenir de notre planète, nous devons limiter l’impact écologique de chacun de nos gestes. Il nous revient donc d’ajuster nos méthodes de travail et de nous procurer au moindre coût écologique notre matière première.
Nos clients ont d’ores et déjà compris cette démarche et sont demandeurs d’une matière première produite au moindre coût écologique.
Projet de construction bio climatique à usage professionnel
Le projet : Créer une surface couverte de 6000 m2 sur un lot de 4ha à acquérir sur la commune de saint EPAIN, 37.
Cette surface couverte abritera
L’Institut des Biotechnologies Appliquées au Bambou Européen, l’IBABE.
l’IBABE sera le symbole de la recherche sur le bambou,
de la formation professionnelle pour une filière bambou à créer en Europe,
le lien entre un développement industriel et le résultat des recherches qui seront menées au sein de cet Institut,
un pôle de compétitivité bambou pour le développement d’une bambouculture Européenne.
Un centre de traitement thermique du bambou;
Une unité de production d’éléments constructifs en bio-composite bambou, utilisant des liants, colles et résines écologiques.
Construire durable…
Conçus avec le concours technologique du FCBA (institut technologique Forêt Cellulose, Bois, Ameublement, ex CTBA,Centre Technique du Bois), les bâtiments répondront aux critères de la construction passive.
Plate-forme d’essais et d’innovations biotechnologique par excellence, la vocation de ce lieu unique en Europe sera d’établir un lien constructif entre recherches et développements industriels et/ou artisanaux.
L’association Bambou Bio Source, tout en poursuivant son activité qui consiste à planter, gérer les plantations existantes, souhaite initier la création de « l’IBABE » d’ici à 3 ans, sous la forme d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif. Le statut de SCIC permet d’associer et de faire travailler ensemble, autour d’un même projet, des acteurs multiples: entreprises, collectivités publiques, territoriales, européennes, instituts technologiques et scientifiques, organismes bancaires, sociétés commerciales, associations, fondations, salariés de la SCIC, bénévoles usagers… tout type de bénéficiaires et de personnes intéressées à titres divers.
Générateur d’emplois et de liens sociaux-économique, l’IBABE s’inscrira dans une logique de développement local et durable, ancré dans notre territoire, favorisant l’action de proximité et le maillage des acteurs d’un même bassin d’emploi.